Le décodage biologique : mieux comprendre l’origine de nos maux
Le décodage biologique nous explique que la maladie et la douleur sont en fait les manifestations physiques d’un mal psychique plus profond. Cela peut venir d’un choc, d’un traumatisme, du stress ou même d’une difficulté quelconque à vivre une situation. Le corps exprime physiquement ce que nous ressentons intérieurement, souvent de manière inconsciente.
En discutant avec la personne à partir de ses symptômes, de son passif, des évènements ayant eu lieu à moment de l’apparition des symptômes, le décodage biologique peut nous permettre de comprendre quelle est la cause profonde de la douleur ou de la maladie.
On sait déjà que l’on peut souffrir de maux de ventre à cause du stress, ou de maux de tête par exemple. Et bien il faut imaginer qu’en fait, chaque partie de notre corps peut s’exprimer en fonction des atteintes psychologiques qu’il recoit. Par ce moyen il essaie de faire passer un message.

Quelques pistes de recherches en décodage biologique
Notre cerveau dialogue avec l’ensemble de notre corps en permanence. Nos cellules sont liées entre elles par un flux continu d’énergie, de liquides, etc. Ce qui est ressenti au niveau émotionnel, s’imprime dans notre corps. Si il s’agit d’un évènement important (choc, traumatisme) ou chronique (stress au travail par exemple), le corps s’exprime !
En médecine chinoise les organes principaux sont en lien avec des émotions précises. Ainsi, le cœur est en lien avec la joie. les reins sont liés à la peur. Les poumons sont reliés à la tristesse. Et la foie est lié à la colère.
De nombreuses recherches ont poussées plus loin le décodage biologique. Ainsi, on associera le côté droit du corps à soi, à notre côté masculin. Et les côté gauche à l’autre et à notre côté féminin. Les genoux sont associés à la fierté, à l’égo. Tandis que les yeux par exemple seront associé à la peur de voir. A chacun de nos maux nous pouvons associer une symbolique émotionnelle consciente ou inconsciente.
Un travail sur soi pour aller de l’avant
Décoder biologiquement sa maladie ou ses douleurs pour comprendre d’où elles viennent (et éventuellement guérir) implique de plonger dans son être profond, de faire face à ses traumatismes enfouis, ses peurs, son système de pensée, ses raisonnements, ses croyances et son passé.
En naturopathie holistique, dans le cadre d’un bilan de vitalité et/ou d’un suivi, je donnes une importante à ces symboliques car elles permettent d’en apprendre plus à la personne sur elle-même. Une introspection est alors possible.
L’importance d’être à l’écoute de soi-même, de laisser parler ses ressentis semble essentielle pour rester en santé. L’impact de ce que nous taisons, de ce que nous préféront ignorer de nos émotions est important.
« Ce qui ne s’exprime pas s’imprime et tout ce qui s’imprime, s’exprime » Jacques Salomé
Comment éviter d’être malade ? Là est la question. Selon Christian Flèche, tout est une question de perception. « On ne rejette pas les problèmes, c’est ce que nous rejetons qui est un problème » et qui crée un conflit intérieur. « A partir du moment où vous acceptez tout ce qui est et survient dans votre vie, vous ne tombez pas malade » parce que vous êtes en paix avec vous-même, en équilibre. « Si vous êtes dans l’accueil et l’acceptation, vous vous sentez profondément bien », serein, confiant. Christian Flèche nous invite à accepter les changements qui surviennent dans nos vies, le renouveau et la réalité telle qu’elle est. Car ne pas l’accepter et lutter contre ce qui est déjà crée un déséquilibre intérieur, un mal-être, un état d’anxiété. En somme, il faut lâcher prise. Plus facile à dire. Mais accepter s’apprend.
« La maladie apparente, le problème apparent, conscient, est en réalité la guérison d’autre chose.
La maladie vient me guérir d’un mal plus profond (…)
Le problème apparent est une solution cachée(…)
La maladie n’est qu’un des attributs du personnage que nous jouons malgré nous; elle manifeste l’identification à ce que nous ne sommes pas : nos émotions, nos croyances, notre profession, notre nationalité, nos propriétés (…)« , Christian Flèche
Cette approche symbolique des souffrances physiques est mal-connue et encore peu reconnue. Pourtant c’est une aide précieuse pour gagner du temps à comprendre la cause profonde d’un trouble et mieux s’en libérer. Rappelons que la psychologie n’a été reconnue scientifiquement qu’au milieu du XIXe siècle, d’abord comme branche de la physiologie et que le titre de psychologue est reconnu et protégé par l’Etat depuis le 25 juillet 1985 seulement. Sans parler de la psychologie cognitive, aujourd’hui indissociable des maladies neurodégénératives comme Alzheimer, qui n’a été reconnue qu’en 1950. Et quel système de santé de qualité saurait aujourd’hui se passer de la psychologie ?
Bientôt peut être, la plupart des gens auront connaissance et accès à cette possibilité qu’est le décodage biologique.